mercredi 24 décembre 2008

> Elections européennes en perspective


Samedi 20/12/08, deux cents adhérents de notre mouvement se sont retrouvés à Saint Nicolas de Port, à l'invitation des quatre présidents départementaux du Modem de Lorraine, pour une réunion de formation en vue de préparer les élections européennes de juin prochain et confectionner un projet. Cette réunion pédagogique, organisée par l'actuel maire de Saint-Nicolas-de-Port et président du Modem 54, Luc Binsinger, devait fournir, dans un premier temps aux adhérents, les armes et les outils politiques pour aller convaincre les électeurs sur le terrain. La réunion était organisée sous forme d'échange et chacun a pu poser des questions autour du fonctionnement des institutions européennes, les politiques de l'Union, la nécessité de plus d'Europe, et de l'engagement des citoyens dans les élections européennes.

Nathalie Griesbeck, députée européenne et présidente du Modem de Moselle, en a profité pour remettre en perspective l'importance de la législation européenne par rapport à notre droit national et comment il en est imprégné. Assez souvent, pour la députée, « les gouvernants font porter le chapeau des décisions difficiles à prendre au système européen ». Or, pour le Modem, l'Europe protège le citoyen, et à l'unanimité les militants sont favorables à la poursuite de la construction européenne. Pour convaincre les électeurs, Nathalie Griesbeck s'appuie sur l'exemple de la crise économique et financière mondiale : « L'Europe est souvent décriée, mais, le premier réflexe de nos pays respectifs a été de se réunir autour d'une table pour tenter de trouver une solution. Une démarche sans laquelle on aurait eu davantage de mal à endiguer la crise »

Nathalie Griesbeck est candidate pour conduire à nouveau la liste MoDem dans notre circonscription "Grand Est", lors du scrutin du printemps prochain. N'hésitez pas à soutenir sa candidature en suivant le lien suivant :
==> http://modem-fop.over-blog.com/article-25872167.html

vendredi 19 décembre 2008

> Plaques d'immatriculation : Le nouveau système d'immatriculation reporté

Alertée par les professionnels de l'automobile, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a finalement annoncé vendredi dernier qu'elle repoussait au 15 avril l'entrée en vigueur du nouveau système d'immatriculation des véhicules (SIV), qui devait intervenir le 1er janvier prochain. Michèle Alliot-Marie a accédé à la demande de Xavier Fels, président du Comité des constructeurs français d'automobiles, qui lui avait fait part de son inquiétude face à la crise économique qui pèse sur le secteur.

Vétusté du dispositif de numérotation (qui date de 1950). Souhaitant que le nouveau système d'immatriculation des véhicules soit ressenti comme un atout supplémentaire et non comme une contrainte dans cette conjoncture délicate, MAM en a conclu que la meilleure décision était de reporter de trois mois et demi l'entrée en vigueur du nouveau système. D'autant plus que les problèmes inhérents à la prolongation du système d'immatriculation actuel sont certes réels, mais pas insurmontables.

Le SIV attribuera donc à partir du 15 avril, à tout véhicule neuf ou acheté d'occasion, un numéro constitué de deux séries de deux lettres séparées par une série de trois chiffres, sur le modèle AA-123-AA. En pratique, sur la droite de la plaque, un emplacement accueillera le numéro du département surmonté de la région correspondante. Lors du rachat d'un véhicule d'occasion, il sera possible de conserver la référence locale du propriétaire précédent ou d'en choisir une autre (pas obligatoirement non plus celle du nouveau propriétaire).

La procédure «véhicule endommagé». Peu en ont parlé, mais dans le même texte, il est prévu que la procédure dite «véhicule endommagé», qui devait entrer en vigueur en même temps que le SIV, était également repoussée au 15 avril. A partir de cette date, un expert missionné pour évaluer les dégâts sur un véhicule accidenté devra également contrôler 21 «critères de dangerosité», sans que ceux-ci aient forcément un rapport avec l'accident (sorte de contrôle technique entre 2 CT réglementaires). Une procédure s'accompagnant d'une suspension de la carte grise jusqu'à l'exécution des travaux sur le véhicule... Un moyen de relancer les ventes de voitures récentes ....ou de voitures neuves qui encombrent les parking des constructeurs ? Car nul doute que sous ces nouvelles conditions, entre les dégats, les franchises et les éventuels points de contrôles à réparer, certains propriétaires n'auront d'autre choix que de renoncer...

dimanche 14 décembre 2008

> Vosges Matin, nouveau quotidien vosgien dès janvier



Les semaines passées ont eu lieu les réunions locales (une par type d'édition) de lancement du futur quotidien unique "Vosges Matin" prenant la place, dans notre département, de la Liberté de l'Est et de l'Est Républicain.

La présence des 2 quotidiens garantissait jusqu'à présent une certaine objectivité de traitement des sujets. C'était d'ailleurs une des craintes exprimées lors de l'annonce du remplacement des 2 quotidiens par un seul. D'autre part, chacun des 2 journaux avait sa propre "ligne" éditoriale (et donc son lectorat). La synthèse n'est pas évidente...

Face aux impératifs économiques, il n'y a cependant pas d'autre alternative que celle de regarder vers l'avenir et essayer de sauver une information locale de qualité. Elle devrait être au rendez-vous avec le maintien d'une équipe rédactionnelle sur Epinal ainsi que des reporters et photographes professionnels. La production matérielle de Vosges Matin sera, quant à elle, transférée à Houdemont.

En parallèle, un site Internet réactif (mais payant) sera mis en place, comblant un vide départemental pour ceux qui privilégient ce type de moyen d'information.

vendredi 14 novembre 2008

> FAM : Fond européen d'ajustement à la mondialisation

Le 26 novembre, la Commission européenne à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Égalité des chances doit présenter un plan d'actions pour faire face à la crise actuelle. Le FSE (Fonds social européen) et le FAM (Fonds d'ajustement à la mondialisation) en seront les 2 principaux outils (déjà existants mais renforcés), élaborés pour fournir des mesures concrètes, face au ralentissement économique et ainsi tenter de préserver la croissance et l'emploi.

Toutefois, ce FAM fait déjà l'objet d'attaques de la part de spécialistes : ce fonds serait symbolique et non un outil destiné à faire face à la crise... Il est important de savoir d'où vient ce fonds pour comprendre sa faiblesse actuelle : le FAM émane d'une inhabituelle alliance du Royaume-Uni et de la France, le tout dans une ambiance d'oppositions ou de réticences de la part des autres partenaires européens. Le contrat est donc à minima : le FAM ne doit traiter que les situations de chômage directement engendrées par les échanges internationaux, il ne traite que des licenciements massifs de plus de 1000 personnes sur quatre mois et ne porte que sur certaines mesures du marché du travail comme les aides à la mobilité. Les choses sont donc claires : ce dispositif n'est pas là pour protéger directement les emplois...

Depuis sa création, il y a 18 mois, ce fonds n'a mobilisé que 67 millions d'euros, soit une moyenne de 4 500 euros par travailleur licencié...

Si on veut en faire un véritable outil de lutte contre la crise, le FAM doit ne plus être un instrument seulement politique mais devenir un outil social avec des objectifs et des moyens d'agir. Pour ce faire, son champ d'action devrait dans un premier temps être élargi, par exemple, en agissant sur les pertes de salaires dues à un changement d'emploi des personnes licenciées dans le cadre de la mondialisation. De plus, ce fonds devrait permettre une adaptation aux évolutions du marché de l'emploi.

Si le FAM est loin de constituer la panacée et la réponse à toutes les difficultés liées à la crise mondiale que nous traversons, il constitue néanmoins un début d'instauration à ce que nous jugeons nécessaire depuis longtemps : une harmonisation sociale européenne. Si on veut donner envie à nos concitoyens de construire et prendre part à l'Europe, il faut qu'elle soit à leur service. Et non pas qu'elle génère davantage d'inégalités, voire de concurrences internes ou de reculs sociaux : Aujourd'hui, dans une économie mondialisée, l'Europe (de par le marché qu'elle représente) est le seul niveau économique (et donc social) qui peut faire entendre notre voix et nos attentes.

mercredi 12 novembre 2008

> Visite de François BAYROU dans les Vosges les 6 et 7 novembre


Le président du Mouvement Démocrate est venu dans notre département pour 2 jours de visite "sur le terrain". Objectif : montrer que les PME ont de l'avenir. Face à la mondialisation, face aux dérives et aux difficultés financières mondiales, les petites entreprises et industries dynamiques, de la "vraie" économie, parviennent à tirer leur épingle du jeu, pour peu qu'elles innovent et se donnent une démarche réfléchie.

Dans notre circonscription, ont ainsi été observées les entreprise "Tricotage des Vosges" (PME de 250 salariés qui commercialise les chaussettes de marque "Bleu Forêt" et s'appuye sur la qualité, les compétences, la créativité et la réactivité), et Socopa (société crée en 1967 précurseur de l'ossature bois et qui réalise un chiffre d'affaire de 15 millions d'euros pour un effectif de 100 salariés, se tournant maintenant vers la maison passive).

Le développement économique de nos vallées ne saurait se limiter à ces seuls exemples. En particulier les conditions de création, de développement et de transmission des très petites entreprise, des commerces et entreprises artisanales sont tout aussi déterminantes. La problématique d'un tourisme de qualité, dans un environnement préservé fait aussi partie intégrante de la réflexion. Cela passe par une cohérence de l'aménagement du territoire et des aides allouées. Nous avions déjà développé ces thèmes lors de la campagne des législatives de l'an passé. C'est aujourd'hui plus que jamais d'actualité, face à la crise financière que nous traversons, puisque les banques prêtent moins et/ou à des taux moins intéressants.

Il ne faut pas pour autant baisser les bras, mais au contraire faire preuve d'imagination et réfléchir à des démarches "qualité". La baisse du pouvoir d'achat incite chacun de nous à des dépenses plus réfléchies et plus durables. Un autre modèle économique que l'ultra consommation des années 90-2000 en somme...

jeudi 30 octobre 2008

> Pourvu qu'il neige...

En cette fin de mois d’octobre, quelques flocons sont venus saupoudrer la cime de nos sapins. A cette période de l’année la neige n’est certes qu’éphémère, mais nous espérons qu’elle reviendra bien vite constituer un manteau suffisant pour la pratique des sports d’hiver.

Après une saison 2005-2006 exceptionnelle en matière d’enneigement, il convient de reconnaître que 2006-2007 puis 2007-2008 avec respectivement – 62,7 % et – 29 % de fréquentation en comparaison avec la moyenne des 4 dernières années, furent pour le moins calamiteuses.

Au printemps dernier, alors même que le secrétariat d’état chargé du tourisme dressait un bilan très satisfaisant de la saison hivernale, la station de Gérardmer connaissait des heures sombres : la société Maulin qui avait repris en 2006 le domaine skiable, pour une durée de 20 ans, ne pouvait plus honorer le remboursement du droit d’entrée élevé à 10 millions d’euros, payable annuellement à la commune sur la durée de la concession.
Dans l’intérêt général, et afin d’éviter une procédure longue et incertaine, la commune a décidé de reprendre la station en régie municipale, comme c’est le cas par exemple à Chamrousse dans les Alpes. Gageons que la municipalité géromoise aura cet hiver, plus que les autres, les yeux rivés vers le ciel en implorant à la neige de tomber…

Le réchauffement climatique et la météo de plus en plus capricieuse n’incitent pas à penser que les années à venir vont être de tout repos pour les stations vosgiennes… comme alpines !
Pour preuve, qui aurait pu croire il y a encore peu, que la station d’Abondance en Haute-Savoie allait fermer ? Et bien c’est chose faite depuis le printemps 2007 !
Le manque de neige et l’accumulation des dettes ont eu raison de ce petit domaine du Chablais qui pratiquait depuis plus de 40 ans l’industrie des sports d’hiver dans un esprit proche de celui de nos stations vosgiennes…

En conclusion, nous devons bien admettre que les stations de moyenne montagne, dont font partie celles de notre circonscription, devront désormais s’adapter et diversifier leurs activités tant en hiver qu’en été. Pour cela, les différentes institutions que sont les communes, le Conseil Général et le Conseil Régional doivent sortir du sempiternel clivage « gauche-droite » et collaborer pour proposer des solutions adaptées afin de pérenniser l’attrait touristique que représente les Hautes-Vosges.

Mais en attendant… pourvu qu’il neige !

> Elections départementales du MoDem 88

Les premières élections internes de nos instances départementales se sont déroulées comme partout en France, le samedi 27 septembre dernier.
Il s’agissait en fait de 3 scrutins distincts où à chaque fois, grâce à la cohésion qui règne au sein du Mouvement Démocrate des Vosges, une seule liste d’union était en compétition.

Scrutin « Présidence » :
Sont élus :
- Présidente départementale : Nathalie MERCIER
- Vice-président 1ère circonscription (Epinal) : Albin COANET
- Vice-président 2ème circonscription (St Dié) : Daniel FIEROBE
- Vice-président 3ème circonscription (Remiremont) : Gérard MICHEL
- Vice-président 4ème circonscription (Neufchâteau) : Reynald COEURDACIER

Scrutin « Conférence Nationale » :
Sont élus pour la 3ème circonscription :
- Jean-Charles FOUCHER
- Gérard MICHEL
- Odile MICHEL
- Denis JEANJACQUOT

Scrutin « Conseil Départemental » :
Sont élus conseillers départementaux pour la 3ème circonscription :
- Vincent CLAUDEL
- Jean-Charles FOUCHER
- Gilbert JANCOVICI
- Denis JEANJACQUOT
- Laurent MARIE

En outre, lors de la première réunion du Conseil départemental à Epinal, le samedi 18 octobre dernier, il a été décidé les attributions suivantes :

- Délégué départemental : Raphaël TASSIN
- Secrétaire départemental : Denis JEANJACQUOT (adjoint Joseph SPECKLIN)
- Trésorier départemental : Vincent CLAUDEL (adjointe Chantal BROUSSE)
- Président des « jeunes démocrates » : Raphaël TASSIN
- Webmaster du site MoDem 88 : Jean-Charles FOUCHER

Membres du bureau départemental :
. Claudine ANXIONNAT
. Jean-Charles FOUCHER
. Gilbert JANCOVICI
. Odile MICHEL
. Julien PERRIN
. Mounira SEDIRA SAHLI
. Béatrice SPIELMANN

mercredi 29 octobre 2008

> François BAYROU dans les Vosges les 6 et 7 novembre

Comme vous l'avez peut-être déjà lu ou entendu via les médias locaux, François BAYROU, président du MoDem, sera dans les Vosges les 6 et 7 novembre prochains, pour une visite de travail et de rencontres sur la thématique "bois et ruralité". Occasion de visiter plusieurs entreprises locales implantées sur notre territoire. Et d'aller à la rencontre des Vosgiens.

Un moment sera également réservé pour une rencontre privilégiée avec les adhérents vosgiens du MoDem, celle ci se déroulera en soirée avant une rencontre avec la presse locale et nationale qui ne manque pas de suivre les déplacements de François BAYROU.

Tous nos adhérents ont été destinataires d'une invitation et seront prochainement informés du programme précis de ces 2 journées d'importance pour notre mouvement dans les Vosges, dès lors que le programme sera complètement finalisé.

N'hésitez pas à nous contacter si vous êtes adhérent(e) mais n'avez pas été destinataire du mail individuel d'invitation :

==> mo_dem_vosges@yahoo.fr

> La réforme du lycée : les annonces ministérielles


Le 21 octobre, Xavier DARCOS a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le point sur la réforme du lycée. Après les annonces plus contradictoires les unes que les autres, nous y voyons enfin un peu plus clair. Au moins pour ce qui concerne la nouvelle 2nde. Car le cycle terminal semble pour l’instant “en attente”.

Plus qu’une longue explication, voici à quoi devrait donc ressembler la future classe de 2nde (horaire total hebdomadaire de 30h).


Les enseignements généraux comprennent (total hebdomadaire de 21h) :
- Français
- Mathématiques
- Histoire Géographie et Education Civique
- Sciences expérimentales
- Langues vivantes (1 et 2)
- EPS

Les 4 modules au choix comprennent (total hebdomadaire de 6h) :
- Humanités
- Sciences
- Sciences de la société
- Technologie

Enfin, l’accompagnement obligatoire (soutien / orientation) représente 3h hebdomadaires.

NOTRE ANALYSE

Aujourd’hui, on fait le constat d’une (ré)orientation trop importante en fin de 2nde. Les causes ne sont pas bien mystérieuses : orientation plus ou moins réussie (forcée ?) en fin de 3è - méconnaissance des filières du cycle terminal - choix des enseignements de détermination individuels par “suivisme” (pour aller dans le lycée le plus proche / pour rester avec les copains de 3è etc.).

On pourrait donc penser que l’idée d’une sorte de “recentrage” des options (modules) en milieu de 2nde serait une bonne chose et éviterait d’attendre un an pour dresser un constat d’échec et se réorienter.

Commme de nombreuses idées, elles seraient parfaites dans un monde virtuel… Mais la déclinaison réelle des concepts avancés n’ira pas sans poser plusieurs problèmes ou questionnements :
- Charge de travail supplémentaires pour tous les personnels dans les établissements (conseil semestriel et procédure d’orientation).
- Complexité accrue dans l’organisation des emplois du temps des personnels et des classes si les 4 modules ne sont pas choisis dès l’entrée en 2nde (ce qui dans ce cas ne résoud en rien la problématique initiale).
- Risque potentiel d’arriver à une annualisation de l’année pour les personnels.
- Quelles solutions pour les élèves en échec scolaire majeur au lycée dès le bilan semestriel ?

On le comprend aisément : en choisissant de s’attaquer aux conséquences du problèmes, plutôt qu’aux causes, le ministère va probablement accoucher une souris. Souris qui grignotera cependant un peu plus les conditions de travail des personnels, des équipes de directions aux enseignants.

Pour nous, avant de se préoccuper du redécoupage de l’année de 2nde, il y aurait probablement davantage matière à inscrire à l’ordre du jour des préoccupation ministérielles le noble projet d’un système éducatif plus performant en terme d’acquisition des savoirs fondamentaux (et non pas encore et toujours d’économies budgétaires). N’oublions pas qu’on voudrait mettre en place des heures de soutien en 2nde pendant qu’on supprime une demi-journée de cours à l’école primaire et que de fortes menaces pèsent sur les RASED (dispositif permettant une prise en charge individualisée des difficultés à l’école primaire)…

mercredi 30 juillet 2008

> Organisation des élections aux instances départementales

Trois élections internes auront lieu le 27 septembre prochain dans chaque département :
- la présidence départementale (5 sièges - scrutin de liste - sans panachage),
- le conseil départemental (20 sièges - scrutin de liste - sans panachage),
- les représentant départementaux à la conférence nationale (9 sièges pour notre département – scrutin de liste – sans panachage).

Pour ces trois élections, le Comité national de Conciliation et de contrôle (CCC), conformément aux statuts et aux décisions du Conseil national, a fixé le calendrier suivant :

- Date limite de dépôt des listes de candidats aux 3 élections : 31 août 2008.

- Date limite de réception par la commission électorale départementale des professions de foi : 10 septembre 2008

Conformément au Règlement intérieur national, l'ensemble des opérations de vote est placé sous l'autorité de la commission électorale départementale (comelec-modem88@laposte.net).

Si vous souhaitez être candidat à l'une ou l'autre de ces élections, il vous appartient donc, dans l'hypothèse où vous ne souhaitez pas (ou n'avez pas la capacité de) constituer votre propre liste, de vous rapprocher de la commission électorale départementale (mail : comelec-modem88@laposte.net).

Nous vous rappelons par ailleurs que sont électeurs aux élections du 27 septembre, sous réserve de validation des listes électorales :
* les nouveaux adhérents 2008 ayant adhéré du 1er janvier au 27 juin ;
* les adhérents ayant adhéré en 2007 ou 2006 s'ils se mettent à jour de cotisation jusqu'au jour du scrutin ;

Précisons enfin que, la qualité d'électeur est requise pour être éligible.

jeudi 10 juillet 2008

> Consultation des adhérents du Mouvement Démocrate : report de la date limite de vote

Sur proposition de Gilles Artigues, Médiateur national des adhérents, le Conseil national, dans sa réunion du 9 juillet 2008, a décidé à l'unanimité de repousser au jeudi 17 juillet minuit (cachet de la poste faisant foi) la date limite de vote pour la consultation des adhérents.

Nous vous rappelons que le courrier que vous avez dû recevoir doit comprendre :
• une lettre de François Bayrou,
• un bulletin d'adhésion ou de ré-adhésion (si vous n'êtes pas à jour de cotisation 2008),
• le texte de la contribution de François Bayrou,
• les modalités de vote avec votre carte d'électeur nominative,
• un bulletin de vote,
• une petite enveloppe bleue,
• un formulaire d'inscription pour l'Université de rentrée 2008.

Si toutefois, il vous manque :
• le texte de la contribution : télécharchez le texte en CLIQUANT ICI
• votre carte d'électeur : remplacez-la par la photocopie de votre carte d'adhérent ou d'une pièce d'identité
• le bulletin de vote : téléchargez le fichier en CLIQUANT ICI et découpez le bulletin de vote
• l'enveloppe bleue : prenez une petite enveloppe
• le bulletin de réadhésion : téléchargez le bulletin en CLIQUANT ICI ou adhérez en ligne en CLIQUANT ICI
• le formulaire d'inscription pour l'Université de rentrée : inscrivez-vous en ligne en CLIQUANT ICI

N'oubliez pas de voter, votre participation est essentielle !

vendredi 4 juillet 2008

> Du pétrole dans les asperges…

L’INSEE vient d’annoncer jeudi dernier son inquiétude sur le taux de croissance économique de notre pays pour cette année. Sans vouloir entrer dans un déballage de chiffres, pas toujours faciles à lire et analyser pour le commun des mortels, il apparaitrait en fait que le pouvoir d’achat va devoir stagner assez durablement… La hausse des prix à la consommation resterait forte, de l’ordre de + 3,2 % pour l’année avec même un pic à + 3,6 % en juillet ! Bref un niveau d’inflation inobservé depuis 1991 !

Dans la morosité générale qui règne actuellement, l’INSEE commence à se faire mal voir par Bercy et Matignon ! Madame Lagarde a beau juger les prévisions « exagérément pessimistes », il n’empêche que la promesse électorale de Nicolas Sarkozy, se voulant être le “Président du pouvoir d’achat ”, est encore mise à mal !
Les carburants et les produits alimentaires sont les principaux responsables de cette inflation des prix, et aucune mesure gouvernementale concrète ne semble se dessiner à l’horizon…

Concernant les produits pétroliers, Monsieur Fillon a déclaré, la semaine dernière lors d’une visite en Alsace, que baisser le prix des carburants serait un « contresens historique », qu’il ne faut pas encourager à la consommation d’hydrocarbures. Cependant, le Chef du Gouvernement oublie de préciser que la hausse a été pour le moins brutale et que les 74 % et 67 % de taxes, respectivement sur l’essence et le gazole, lui sont précieuses… L’or noir n’a jamais aussi bien porté son nom !

Pour l’achat des produits alimentaires, il est clair que nous devrons, tôt ou tard, modifier notre comportement. Nous ne pouvons pas d’un côté nous résoudre à faire des efforts sur notre consommation de carburant, et d’un autre laisser “ inonder ” nos étals de fruits et légumes à faible coût de revient, mais grands consommateurs d’énergie. Les produits de “contre-saison ”, venant parfois de l’autre bout du monde, présentent en effet, en plus d’être gustativement de mauvaise qualité, l’inconvénient de dépenser du carburant en grande quantité pour arriver sur nos marchés. Sans parler des cultures sous serres en plein hiver, comme les tomates de Hollande par exemple. Monsieur Fillon pourrait alors parler de « contresens gastronomique » !
L’organisation mondiale WWF a d’ailleurs récemment démontré que pour acheminer au mois de février, jusqu’en Europe une botte d’asperges du Pérou, il fallait brûler environ 5 litres de pétrole…

Aujourd’hui pour répondre à ce problème de pouvoir d’achat des denrées alimentaires, des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), se développent. Il s’agit en fait d’un partenariat basé sur un engagement mutuel entre une ferme, souvent biologique, et un groupe de consommateurs. Ces derniers soutiennent l’exploitation en achetant individuellement à l’avance une part de la récolte saisonnière. Ce soutien sert à couvrir le budget de la ferme et la rend opérationnelle.

Il serait bien de créer et soutenir davantage d’organisations de ce type, comme celles qui existent déjà à Gérardmer, en Déodatie ou à Senonges, surtout que notre département des Vosges concentre 51 % des 234 agriculteurs bio que compte actuellement la Lorraine !

Comme l’on dit souvent, en France on n’a pas de pétrole mais des idées… et quelques bonnes asperges aussi !

jeudi 19 juin 2008

> Taux de chômage ou cache misère ?...

7,2% de taux de chômage, mais que cache ce chiffre ? Essentiellement des travailleurs pauvres, des emplois précaires à temps partiel, mal rémunérés et qui ne permettent pas de vivre décemment. L'autre chiffre, c'est aussi plus 12% de la population Française qui vit au dessous du seuil de pauvreté (c’est à dire à 60% du salaire médian soit 817€ par mois pour une personne *), et derrière ce 7,2% c'est une évolution de 21% des travailleurs pauvres depuis 2003. (source Observatoire National de la pauvreté**)

L’objectif de N. Sarkozy c’est 5%, et tous les moyens vont être bons, pourvu qu’ils ne coutent rien. Première étape, le projet de loi visant à sanctionner les demandeurs d'emploi. Le marché du travail deviendra le seul marché régulé par l’état, au profit bien sur des employeurs, car ces mesures ne feront que stigmatiser le demandeur d'emploi.

En dehors de la méthode qui est déplorable, c'est en fait un joli tour de passe passe que tente le gouvernement, car ces mesures injustes, vont de fait, engendrer une baisse significative des indemnités, donc des cotisations, et permettre un transfert des cotisations chômage vers celles des retraites évitant ainsi une augmentation des charges des entreprises.

Mais le plus grave, c’est que cette mesure va permettre aux entreprises d’embaucher au plus bas cout, en contraignant les salariés à prendre des postes correspondant à 57% de leur salaire antérieur, postes qu'ils ne pourront pas refuser (26% des demandeurs d’emploi sont au chômage depuis plus d’un an...). Ces mesures vont avoir également un effet induit contreproductif entre autre sur la mobilité acceptée des salariés, or cette mobilité est un facteur essentiel dans la modernisation du marché du travail en contribuant à le rendre plus dynamique.

C’est un « règlement » de la question du chômage purement comptable, et en rien une solution durable. Alors que l’on devrait, à l’exemple de nos partenaires européens, et profiter de l’effet de la pyramide des âges pour investir efficacement dans la formation des élèves et des étudiants, et dans des mesures efficaces d’accompagnement au retour à l’emploi. Car ne nous y trompons pas, cette baisse chiffrée du chômage est avant tout la baisse du rapport entre le nombre de jeunes demandeurs "arrivants" (sur le marché) et d'anciens actifs "partants" (en retraite). Mécaniquement, à situation économique stable, le chômage baisse obligatoirement puisqu'il y a aujourd'hui plus de départs en retraite que de demandeurs arrivant sur le marché du travail...

Enfin, ces orientations stigmatisent de nouveau les demandeurs d’emploi et reviennent à considérer qu’ils sont les seuls responsables de leur sort, et donc les seuls à assumer la charge d'une réinsertion mal garantie. Nous attendons les mesures qui vont être prises à l'encontre des entreprises qui licencient leurs salariés les plus anciens, tout en refusant d’embaucher et de former des jeunes... Quel est le bon âge pour travailler ?...

Jean-Charles

* En 2004, 10% des salariés à temps complet ont gagné moins de 1.005 euros nets par mois, et la moitié ont perçu un salaire mensuel net inférieur à 1.484 euros. Ce salaire, dit médian, est en baisse de 0,4% par rapport à 2003. C'est sur lui qu'est fixé le "seuil de pauvreté" : sa moitié selon le critère français soit 3,5 millions de "pauvres", 60% selon le critère européen soit 7 millions de personnes concernées en France.

** http://www.alternatives-economiques.fr/doc36946

lundi 2 juin 2008

> Communiqué : Suppression des deux titres historiques de la presse vosgienne

Les représentants locaux des "grands" partis politiques (dont le MoDem 88) se sont associés dans un communiqué commun pour la défense du pluralisme de l'information écrite dans les Vosges, essence même de la Démocratie :

Il découle de la Constitution de la République Française, adoptée il y a 50 ans en 1958, que le rôle des partis politiques dans le fonctionnement de la Démocratie est essentiel. Chargés de l'animation de la vie politique, ils sont des acteurs essentiels de la vie démocratique ce qui leur confère le devoir de veiller à ce que toutes les conditions en soient réunies.

Ainsi, la disparition de l’Est Républicain à la fin juin et de la Liberté de l’Est fin 2008, ainsi que leur remplacement par un nouveau journal édité depuis Nancy, annoncés en début de semaine, appellent de notre part une réaction collective et citoyenne pour manifester notre attachement à nos deux quotidiens vosgiens.

Nous partageons tout d’abord le désarroi dans le quel doit se trouver nombre des salariés des deux journaux et particulièrement les 75 personnes dont les postes sont supprimés : dans un contexte économique morose c’est une situation difficile à accepter et à surmonter, nous les assurons de notre total soutien et de toute notre sympathie, et nous inquiétons sur les conditions dans lesquelles ils seront reclassés.

Nous apprécions l’émulation due à la présence sur notre territoire de l’Est Républicain et la Liberté de l’Est, elle garantit le pluralisme qui nous est cher. La liquidation de nos deux quotidiens sous la pression plus ou moins réelle des gratuits (ces quotidiens sont inexistants dans notre département) est préjudiciable à l’information de nos concitoyens, c’est aussi un nouveau coup porté à l’économie vosgienne, c’est surtout une nouvelle preuve de la perte d’influence de notre département.

Aux côtés des salariés du groupe, nous condamnons ce véritable gâchis industriel, humain, social et culturel, nous déplorons l’extinction d’une voix pour la Démocratie dans nos Vosges.

> Le groupe Est Républicain EBRA

Le groupe ER est une société par action simplifiée, composée de L’Est Républicain, des DNA (détenu à 98 %), de La Liberté de l’Est (51 %), du Journal de la Haute-Marne (50 %). Le Conseil d’administration a entériné le 14 février 2006 le rachat de la SA Delaroche, ou pôle Rhône-Alpes-Bourgogne de la Socpresse, composé notamment du Progrès, du Dauphiné libéré, du Journal de Saône-et-Loire, du Bien public, de TLM, de Lyon+... Une SAS (société par actions simplifiée) a été créé pour constituer le groupe EBRA (Est-Bourgogne-Rhône-Alpes). Elle est détenue par L’ER à 51 % et le Crédit Mutuel à 49 %. Après un recours judiciaire du GHM (Groupe Hersant Média), actionnaire minoritaire de L’Est Républicain, le ministère de l’Economie a fini par entériner l’existence d’EBRA qui devient le premier groupe de quotidiens français par la diffusion.

Présentation détaillée par l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille --> http://www.esj-lille.fr/spip.php?article231

> Réunion du Bureau Départemental Elargi le 6 juin à Epinal

Comme convenu lors de la dernière réunion de cette instance, le Bureau Départemental Elargi se réunira ce vendredi 6 juin à 19 heures à Épinal.

À l'ordre du jour, l'étude du projet de règlement intérieur départemental. Et, en conséquence, les modalités de fonctionnement de notre mouvement quotidien, ainsi que la perspective de renouvellement des instances, en application de ce règlement.

> OUI aux énergies renouvelables… mais pas à n’importe quel prix !

Le 23 mai dernier, différentes personnalités du monde de l’écologie s’étaient réunies au Col du Bonhomme pour exprimer leur opinion défavorable à l’implantation d’éoliennes sur les crêtes vosgiennes… Cette manifestation faisait suite à l’annonce de la préfecture du Haut Rhin de créer une zone de développement de 5 éoliennes dans le secteur du Col du Bonhomme (arrêté préfectoral du 31/01/2008).

Au-delà de l’impact négatif sur le paysage, il est à souligner que diverses études démontrent que de tels mâts, allant jusqu’à 150 mètres de hauteur, ont également un effet nuisible sur la faune, et plus particulièrement sur le coq de bruyère qui est une espèce emblématique, rare et protégée de notre massif.

Devant le besoin impératif d’augmenter la part des énergies renouvelables non polluantes, une étude d’impact complète sur les parcs éoliens dans les paysages vosgiens a été menée en mars 2006, suivie dès janvier 2007 par la création en préfecture d’un pôle éolien départemental chargé d’examiner d’éventuels projets.

L’étude de 2006 démontre qu’il n’est pas souhaitable d’implanter des éoliennes sur une majeure partie de notre 3ème circonscription. En effet, les « Hautes Vosges granitiques » sont classées comme étant des zones « peu favorables », d’une part à cause de la présence de sites classés “ emblématiques ” comme par exemple la Route des Crêtes, le Haut du Tôt ou la Vallée des Lacs et d’autre part du fait que la “ Vallée de la Moselle ” comporte une trop forte densité de population. Il convient néanmoins de rester vigilent car tout ceci n’est que recommandations…

D’ailleurs, lors de son discours de clôture au grenelle de l’environnement en novembre dernier, Nicolas Sarkozy avait dit : « Nous ferons des éoliennes prioritairement sur les friches industrielles et loin des sites emblématiques. Je suis contre une forme de précipitation qui se traduit finalement par la dégradation de l’environnement ». Espérons donc que cette “promesse” ne prendra pas le même chemin que d’autres “résolutions présidentielles ”…

Cependant, notre circonscription pourrait très bien participer à sa manière au développement d’énergies propres grâce, comme à La Bresse, à l’utilisation de la force hydraulique pour produire de l’électricité. Aujourd’hui, La Bresse compte pas moins de 6 centrales hydroélectriques fournissant une capacité de production de 3 400 kW (soit l’équivalent du fonctionnement moyen de 5 à 6 éoliennes) et peut fournir environ 8 à 9 millions de kWh par an, soit 20 % des besoins de sa population… ce n’est vraiment pas négligeable !
De plus, les bassins de la Moselle et de la Moselotte sont parmi les plus denses de France en matière de petits barrages hydroélectriques qui servaient autrefois à alimenter en énergie les scieries, les filatures et les tissages. Beaucoup sont à l’abandon, mais la plupart du temps, les dérivations existent toujours et les travaux se limiteraient à de la rénovation, et pourquoi pas, la mise en valeur d’un patrimoine local… nous ferions alors d’une pierre deux coups !

Le terme de “renouvelable” tant à la mode aujourd’hui prendrait alors tout son sens !

lundi 19 mai 2008

> Pour une diffusion de l’Etat dans la société.

Liberté, Egalité et Fraternité, sont le triptyque de notre République. Dès que l’un prend le pas sur l’autre, l’édifice se fissure... C’est cet équilibre subtil que doit garantir notre Constitution.

La première constitution (1791) s’appuyait sur les idées libérales issues des courants de pensée des Lumières. Cette première constitution impliquait la séparation des pouvoirs et la décentralisation. Or, petit à petit et insidieusement, au fil des Républiques successives, l’Etat a subtilisé le pouvoir du citoyen lui donnant en contrepartie le mirage de l’égalité. Le citoyen, en se laissant plus ou moins consciemment délester de ses pouvoirs, a, en quelque sorte, accepté d’échanger sa citoyenneté contre un certain bien-être, qui l’entraine vers l’individualisme et le désintérêt de la chose publique. De fait, il a aussi accepté de perdre son statut de Citoyen pour ne devenir qu’un simple administré. Cette perte de liberté au profit de l’égalité, même si elle est un mal dont souffrent beaucoup de démocraties modernes, est d’autant plus marquée en France que nous évoluons dans un système hyper centralisé, héritage direct des Jacobins, qui, à chaque réforme s’ancre de plus en plus dans notre Constitution. Peut être que cet ancrage sera encore plus marqué demain par les modifications voulues par Nicolas Sarkozy.

Voici d’ailleurs quelques mesures qui sont envisagées dans la réforme à venir :

• « Le Président de la République peut prendre la parole devant l’Assemblée National. Cette prise de parole peut donner lieu à un débat, et non à un vote. »
Quid de la séparation des pouvoirs ? C’est une des réforme qui va à contresens, car cette précaution des constitutionalistes avait du bon sens, puisqu'elle résultait de la volonté d’empêcher un président influent (par exemple un hyper président) de tenter de manœuvrer l’ensemble des députés ou sénateurs.

• « Les candidats à la présidentielle seront sélectionnés non plus par parrainage mais sur un collège de 100 000 élus. »
Cela signifie que pour pouvoir se présenter à la présidentielle, il faudra passer par des réseaux. Donc, un citoyen qui n’a pas d’appuis politiques, ou capable de s’assurer d’un réseau d’élus, ne peut envisager une candidature. Ceci ne peut que limiter l’émergence de nouvelle tendance, donc moins de pluralisme. D'ailleurs, qui vont être ces "supers élus" ?…

• « Sauf cas de désynchronisation des calendriers, organiser le premier tour des élections législatives le jour du second tour de l'élection présidentielle. »
Ceci apparait quasiment être un coup d’état. Car quel électeur logique avec lui même votera d'un côté pour un président bleu et de l'autre pour un député orange ou rose ou vert ?... Cette concomitance des élections nuit au pluralisme et à la représentation… On peut s'interroger sur une inversion "complète" du calendrier actuel (législatives précédant la présidentielle). Mais pas question d'un 1er tour de l'une le jour de second pour l'autre...

• « Part de proportionnelle pour assurer une représentation à l’Assemblée Nationale des petits partis qui auront plus de 5% des suffrages. »
20 à 30 sièges sur 577, voilà une vision du pluralisme bien limitée… Une proposition "pour l'affichage" et visant à empêcher quasiment toute possibilité d'une groupe parlementaire supplémentaire... On ne peut plus démagogique...

Ce projet de réforme constitutionnelle apparait comme un nouveau leurre. Celui-ci n’autorise pas une expression plus satisfaisant du pluralisme, ni une représentation réelle des citoyens, alors même que celle-ci fait partie des attentes des Français. Enfin, elle ne garantira pas plus la séparation des pouvoirs. Elle ne donnera au contraire que plus de pouvoir aux plus forts. En obligeant les "petits" partis à l’allégeance ou à l ‘inexistence ? Elle renforcera le rôle du Président et le pouvoir de l’Exécutif qui ont déjà un pouvoir exorbitant sur le corps législatif. Certes un parti se disant centriste, et cherchant son nom..., envisage de faire bonne figure en défendant la proportionnelle, mais il le fait à reculons tout en déclarant que même si l’amendement est rejeté, ils voteront quand même la réforme pour ne pas froisser leurs "amis de la majorité"... Voilà bien l’exemple le plus flagrant du rôle laissé aux petits partis, un simple facteur d’ajustement électoraliste…

La solution ne peut que passer par une réforme bien plus profonde de notre Constitution. Celle-ci doit reprendre les bases de la démocratie à savoir ; la représentation équilibrées des courants, la séparation des pouvoirs, l’instauration de contrepouvoirs efficaces, et surtout une déconcentration et/ou une décentralisation par le développement des "corps" intermédiaires (syndicats, mutuelles, associations…) qui impliquent les citoyens.

En clair, une constitution qui permette à l’Etat de diffuser dans la société et non l’inverse...

vendredi 16 mai 2008

> Transports et environnement…

Le transport est un acteur majeur de la vitalité économique et de l’aménagement de notre territoire mais il est potentiellement créateur de nuisances, comme le fameux gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique.

Le gouvernement a bien tenté au travers, notamment de son grenelle de l’environnement, de fixer des règles comme celle d’attribuer un bonus ou un malus aux véhicules achetés neufs ou d’occasions lors de la réalisation de la carte grise. Cette taxe est pour le moins discutable sur le fond puisque l’on sait qu’une voiture rejette en moyenne 150 g de Co² / km contre 800 à 900 g pour un camion en fonction de son tonnage… Sans compter que les véhicules bénéficiant de ce « bonus écologique » sont très souvent de petites cylindrées ne présentant que 3 ou 4 étoiles aux crash-tests Euro-Ncap ! En conséquence on pourrait presque dire que d’une part le gouvernement veut renforcer la sécurité routière (cela ne doit pas seulement passer par la répression et la dissuasion des forces de l’ordre), et que d’autre part des mesures incitent à acheter des véhicules moins « sécurisants »…

Le gros problème d’émission de gaz à effet de serre provient davantage des transports de marchandises qui se font à 80 % par la route, contre à peine 12 % par le train en moyenne sur le territoire national. Dans les Vosges, notamment la 3ème circonscription, les chiffres sont encore plus criants puisque nous n’avons logiquement ni transports fluvial et aérien mais que le fret SNCF est pour ainsi dire réduit à néant depuis la fermeture de la gare de Remiremont aux marchandises depuis décembre 2004… sans parler de l’arrêt depuis bien longtemps de tout trafic ferroviaire dans les vallées de la Moselle, Moselotte et Vologne (dans sa partie supérieure) !

Des collectifs, comme TG2V à Gérardmer, se montent pour interpeller les élus locaux et régionaux, mais ont-ils vraiment l’intention de faire avancer le débat ?

Avec la fermeture temporaire du tunnel Maurice Lemaire, ce ne sont pas moins de 6500 poids lourds qui franchissent quotidiennement nos cols vosgiens. Pour le seul col de Bussang c’est 2300 PL / jour, lorsque l’on sait que les convois de plus de 19 T sont interdis de 22 h à 6 h, on peut presque affirmer que cela représente 150 camions par heure en moyenne ; c’est invivable comme notamment au Thillot où décibels et air pollué rendent la vie des habitants particulièrement pénible…

L’enjeu des prochaines années sera donc bien de répondre à la demande de mobilité croissante tout en minimisant les incidences sur l’environnement ! Plutôt que de développement durable nous devrions ici parler de développement vivable !

> La Faim doit elle justifier les moyens ?

C’est bien la question que nous devrions nous poser, nous pays riches qui non contents d’exploiter les richesses de l’Afrique, sommes en train d’affamer son peuple à grands coups de biocarburant et de spéculation à terme sur les céréales…

Que penser d’un FMI et de la Banque Mondial qui demandent aux agriculteurs du Sénégal ou du Cameroun d’abandonner leurs terres , c'est-à-dire de confier leur garde manger aux grands céréaliers occidentaux, sous prétexte que ceux-ci sont mécanisés et donc plus productifs. En contre partie ils peuvent grossir les bidonvilles pour travailler comme ouvrier dans des entreprises occidentales, fournissant pas ce biais une main-d’œuvre bon marché.

Tous ces Etats qui ont suivi les consignes du FMI n’ayant plus de récoltes, sont maintenant obliger d’acheter leur nourriture au prix fort, avec la hausse des courts des céréales, soit une facture qui a augmenté de 56% en un an ce qui pour ces états est insupportable.

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui nourrit chaque année 70 millions de personnes dans près de 80 pays ; a réclamé 500millions de dollars supplémentaire pour compenser ces hausses des courts. Ses prétentions ont été jugés trop fortes, et le PAM n’a obtenu que 250 millions de dollars de rallonge.

500 millions de dollars, c’est vrai que c’est une somme énOOOrme !…
C’est un millième de se que va couter la crise des subprimes aux banques, et c’est quelques heures de guerre en Irak.

Pendant des années, les pays d’Afrique ont servis de facteur de régulation pour maintenir les cours des céréales en permettant aux producteurs d’écouler leurs stocks. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de stock, mais cette crise génère des profits faramineux ; pour exemple les céréaliers français ont en moyenne doublé leurs revenus en 2007 ; quand aux intermédiaires ils enregistrent des bénéfices pharamineux.

Trente sept pays sont menacés par cette crise alimentaire, il faut ne faut même plus se poser la question, nous devons cultiver les jachères, regonfler les stocks pour casser la bulle spéculative, et surtout redonner les moyens à ses pays de relancer leur agriculture vivrière.

mercredi 7 mai 2008

> Droits de l'Homme : bilan d'un an sous l'ère Sarkozy

Dans son rapport annuel, la Ligue des Droits de l'Homme dénonce une aggravation des atteintes aux droits et aux libertés en France. Quel est le bilan de la première année du mandat de Nicolas Sarkozy en termes de droits de l'Homme ? Pourquoi évoque-t-on l'asphyxie de la démocratie ?

LA RUPTURE

Le rapport évoque un "présidentialisme de rupture" : aucune institution démocratique n'a résisté à l'agitation de Nicolas Sarkozy. Le gouvernement n'existe plus de manière collégiale. On voit des ministres qui apparaissent puis disparaissent. Ils sont réprimandés ou félicités. Le seul gouvernant réel, c'est finalement le président lui-même et, d'ailleurs, il le paye cher puisqu'ayant tout concentré entre ses mains, il concentre aussi les critiques contre sa personne.

Le parlement vote les réformes comme on le lui dit, quand on le lui dit, même si cela ne manque pas de susciter une grogne de plus en plus généralisée au sein de la majorité elle même, voire à l'intérieur même du gouvernement (épisode du vote de la loi sur les OGM par exemple).

Pour ce qui est de la justice, la garde des Sceaux a dit elle-même aux magistrats qu'ils n'étaient pas là pour appliquer la loi mais pour appliquer la volonté des 53% de Français qui ont élu Nicolas Sarkozy pour rénover l'autorité. On voit à quel point la séparation des pouvoirs et le sens même de nos institutions sont menacés. Parce que confondre le peuple français avec une majorité présidentielle de passage, faire passer la volonté d'un homme pour la loi, c'est très inquiétant.

On a également constaté des dérapages par rapport à la laïcité sur laquelle, au fond, les convictions personnelles du président remplacent la tradition républicaine. Il y a une déstabilisation des institutions et des valeurs. De ce point de vue, le fait que Nicolas Sarkozy veuille qu'on réécrive le préambule de la Constitution, qui contient la Déclaration universelle des droits de l'Homme, ne fait rien pour nous rassurer...

Du point de vue du droit social, on constate que, plus l'État pénal augmente, plus l'Etat social régresse. Il y a deux fois plus de détenus qu'il y a trente ans en France. La loi sur la récidive et celle sur la rétention de sûreté ne vont rien arranger, sans parler des sans-papiers et des étrangers. Nous tendons, comme Nicolas Sarkozy y aspire vers le modèle américain avec des lois hyper répressives et une remise en cause profonde de notre modèle social.

Il y a sept ans, il y a eu des rapports parlementaires alarmants sur la situation des prisons françaises. Les gens étaient effarés, y compris ceux du RPR qui parlaient de "honte pour la République". Qu'a-t-on fait depuis ? Nous comptons désormais 63.000 détenus pour 50.000 places. Tous les observateurs étrangers qui sont venus visiter nos prisons ont affirmé que c'étaient des machines à fabriquer de la délinquance. Et la réponse de notre président, c'est que nous allons passer de 60.000 à 80.000 détenus...

Nous voulons sanctionner toujours plus sans s'attaquer aux causes profondes du problème : l'éducation et le manque de lien social. Seulement ces thèmes là ne payent pas électoralement parce que cela prend du temps et coûte de l'argent. A contrario, faire du tout répressif ne coûte rien et cela permet de récupérer les électeurs d'extrême droite. Le discours sécuritaire ne produit pas de sécurité. Il produit de l'insécurité qui permet de ramasser les dividendes électoraux. Le but des politiques sécuritaires n'est pas d'augmenter la sécurité mais de trouver les conditions de récupération de l'électorat d'extrême droite...

LE BILAN INTERNATIONAL

Nous avons vraiment une situation contradictoire. Nicolas Sarkozy avait été très dur envers Jacques Chirac pendant sa campagne. Il nous expliquait, notamment, que son prédécesseur s'était couché devant Vladimir Poutine et que lui serait courageux face au despote. Il a également fait un grand discours aux ambassadeurs en septembre dernier en expliquant que les droits de l'Homme serait au centre de la politique étrangère de la France. Résultat : non content d'avoir rencontré le président Poutine, il a été le seul dirigeant des grandes démocraties à déclaré que les élections législatives russes s'étaient parfaitement déroulées. Ne parlons même pas de l'accueil réservé au colonel Khadafi lorsqu'il est venu à Paris ou du prolongement de la politique de la Françafrique.

Et puis il y a eu tout récemment cet incroyable discours à Tunis où Nicolas Sarkozy a finalement conseillé au président Ben Ali de continuer à torturer et à emprisonner les dissidents politiques parce que cela arrange tout le monde. Nicolas Sarkozy n'est même pas au niveau de George Bush qui a reçu, comme Angela Merkel, le Dalaï Lama. Notre chef de l'Etat est aux antipodes de ce qu'il avait annoncé pendant la campagne présidentielle.

Nous ne demandons pas de faire de l'angélisme, mais il y a des limites à l'indécence. La Chine est un grand marché, certes. Mais la Tunisie ? Si nous ne pouvons même pas dire à un pays comme la Tunisie qu'il doit respecter les droits de l'Homme, on peut se demander à qui nous allons le dire...

La politique atlantiste de Nicolas Sarkozy, ce rapprochement avec le président américain, cette fascination pour le monde outre-Atlantique, marque en revanche une vraie rupture avec la politique de son prédécesseur. Une rupture avec le gaullisme, tout simplement.

LE RÔLE ET LA PLACE DE LA SECRÉTAIRE D'ÉTAT CHARGÉE DES DROITS DE L'HOMME;

Madame Yade fait de la politique depuis vingt ans. Mais il est de plus en plus évident que son rôle est celui de la photo de famille lors de la présentation du gouvernement. Elle représente, avec d'autres, la diversité. Ce qui, en soi, est d'ailleurs une très bonne chose.
Mais constatons les faits : tantôt Nicolas Sarkozy l'oublie à l'aéroport avant de partir (en Chine), tantôt elle l'accompagne à Tunis mais elle n'a pas le droit de parler (en juillet 2007).

Il y a également cette déclaration au moment de la réception du colonel Khadafi ou elle avait expliqué qu'il ne fallait pas le recevoir le 10 décembre, journée des droits de l'Homme, mais le 11. Comme si serrer la main des dictateurs était moins grave le lendemain d'une commémoration symbolique plutôt que le jour même. Tout cela est un peu pitoyable...

La comédienne ne trompe plus personne. Madame Yade est un paravent médiatique. Malheureusement celui-ci ne remplit plus son office puisque tout le monde voit à travers.

Source : Rapport annuel de la LDH, présenté par Jean-Pierre Dubois (Président de la Ligue des droits de l'Homme)

lundi 5 mai 2008

> Réunion du bureau départemental élargi le 9 mai

Une réunion du Bureau Départemental Elargi (BDE 88) se tiendra finalement ce vendredi 9 mai à Epinal à 20h (les membres viennent de recevoir la convocation).

Nous avons aussitôt demandé l'ajout d'un point à l'ordre du jour : étude d'un Règlement Intérieur Départemental.

Cette réunion devrait être l'occasion de mieux définir le cadre dans lequel notre mouvement pourra se développer à l'avenir dans chaque circonscription.

> Consultation Internet nationale pour le projet de Règlement Intérieur National

Les instances Nationales de notre mouvement, libérées des contraintes liées aux Municipales, peuvent maintenant se pencher sur l’organisation du MoDem.

Comme toute association ou organisation digne de ce nom, le MoDem a besoin de se doter d’un Règlement Intérieur National. La mise en place du Règlement Intérieur, doit contribuer à mieux structurer notre jeune Mouvement, et à définir les rôles de chaque responsable et de chaque instances et leurs interactions.

Comme prévu lors de la Convention Nationale des Elus du 26 Avril, le projet de RI est en ligne est peut-être amendé par chaque adhérent. Il est également possible de prendre connaissance des contributions envoyés par certains adhérents et divers groupe de travail.

Voici les différents liens :
Le projet de Règlement Intérieur --> ICI
Les contributions du siège national --> ICI

Si vous souhaitez envoyer vos contributions voici l’adresse mail :
--> reglement-interieur@lesdemocrates.fr

Il est prévu une réunion le jeudi 8 mai, au Siège du Mouvement Démocrate, à Paris, 133 bis, avenue de l'Université, de 14h00 à 18h00. Réunion avec François Bayrou et qui sera ouverte à tous les adhérents, .

Cependant il est à noter que le texte sera proposé au Conseil national du 14 mai et sera adopté par le bureau exécutif du 6 mai. Il nous semble que c'est le Conseil National qui adopte le règlement intérieur sur proposition de l'exécutif et non l'inverse. De plus, il ne peut être « adopté » par le bureau exécutif avant que la réunion avec François Bayrou n'ait lieu le 8 mai !... Il doit s'agir d'une perle...

En tout cas, quoi qu’il en soit, pour ceux qui sont tentés, bonne contribution !

dimanche 4 mai 2008

> Un an sous l'ère Sarkozy

Moins d’un an après l’élection de Nicolas Sarkozy, les français ont massivement accordé leurs suffrages aux candidats de gauche lors des municipales de mars 2008. Les électeurs seraient-ils versatiles ? Faut-il désespérer de la démocratie ? Une relecture des événements conduisant à la présidentielle de 2007 fait apparaître d’autres éléments d’explication.

Prenant en compte les résultats des municipales, et les différents sondages publiés par différents journaux, il semble planer comme un soupçon d’illégitimité, ceci malgré la régularité de cette élection et le taux de participation de 84%. On peut s’interroger sur notre système politique, qui semble arriver à bout de souffle, ne proposant aux électeurs que des candidats conformistes, imposés par les institutions et les grands partis. Or cette loi s’applique même lorsque l’ « offre » est médiocre... Il en résulte une question concernant les présidentielles de l'an passé : Comment deux personnes manquant autant d’envergure politique ont-elles pu accéder au deuxième tour des présidentielles avec un tel vide d’idée et l’absence de projet politique digne de ce nom ?

En fait elle révèle dans son déroulement le véritable vainqueur de ce scrutin : le bipartisme. Une UMP qui ne peut exister sans le PS et un PS qui ne peut se passer de l’UMP ; ils se légitiment ainsi réciproquement, captant la colère des électeurs plus que leur adhésion à chaque élection. Il est évident que des divergences de fond existent au sein de ses deux machines électorale ; mais les tendances se taisent, bien conscientes que dans nos institutions, seul un grand parti fort est nécessaire à la prise de pouvoir. L’UMP et le PS ne sont finalement que deux énormes machines à prendre le pouvoir, peu importent les idées. On taquine l’émotivité de l’opinion publique, à grands coups de sondages, d’images d’insécurité, et de « peopolisation » ; ceci au dépend des questions de fond, c'est-à-dire celles qui devraient permettre aux électeurs de se prononcer…

Durant des années, le Front National a servi de repoussoir visant à discipliner les électeurs, et 2002 en a révélé tout sa portée et ses conséquences. Bien que loin d’être aussi effrayant, le MoDem n’en vit pas moins fondre sur lui les foudres du système politico-médiatique. L’impératif étant de préserver ce bipartisme, si confortable pour tout le monde, et donc de placer la gauche au second tour et imposer l’élimination de l’intrus MoDem.

Aujourd’hui l’opinion publique a beau jeu de contester les décisions et certaines réformes maladroites, la réponse est cinglante, « c’était dans le programme du candidat Sarkozy ». L’argument est irréfutable, dans un système où le président est élu au suffrage universel, et où cette élection agit comme une approbation de fait.

Le bipartisme implique une versatilité des électeurs, et le PS aurait bien tord de se creuser les méninges à se chercher une cohérence politique : en 2012, il fera sa récolte de mécontents, tout en tapant sur la troisième voie proposée par François BAYROU et aidé en cela par l’UMP.

A nous de dénoncer et de démonter ce système, de le révéler à nos concitoyens tout en construisant une alternative crédible.

> "Écologie état d’urgence" et accords de Grenelle

C’était un des axes majeurs du programme de François BAYROU, mettre en œuvre le pacte écologique de Nicolas Hulot. Concernant les OGM, cet axe écologique prévoyait un moratoire, un débat public appuyé par des expertises indépendantes pharmacologiques, et sur l’Académie des Sciences. Et enfin permettre au parlement de se prononcer sur les OGM. Certes le Parlement s’est prononcé, mais pas de débat public digne de se nom, pas d’expertises contradictoires, François BAYROU avait par ailleurs indiqué qu'il allait voter contre ce texte, finalement il a été adopté à une courte majorité (249 voix contre 228).

Les principes sur lesquels doit reposer la loi sur les OGM sont précisés dans l’engagement no136 du Grenelle, qui prévoit : responsabilité, précaution, transparence, libre choix de produire et de consommer sans OGM. Transmise au Parlement par le gouvernement en décembre dernier, la loi sur les OGM a suscité de vifs débats. Aujourd’hui, le processus législatif touche à sa fin : l’essentiel du texte est adopté, seul l’article 1er pourra encore être modifié lors de la dernière lecture à l’Assemblée nationale les 13 et 14 mai prochain

Qu’en est-il aujourd’hui ? L’article 1er, qui a suscité des débats houleux, touche un des enjeux essentiels de la loi : garantir la possibilité de produire et de consommer sans OGM. Il s’agit de protéger l’agriculture qui fait la réputation de la France, celle des terroirs et des produits de qualité, arguments cette réputation que Nicolas SARKOZY n’avait d'ailleurs pas manqué de défendre à l’occasion du salon de l’agriculture. Les amendements des députés Chassaigne et Grosdidier ont fortement renforcé cet aspect de la loi.

Par contre, elle s’avère insatisfaisante sur la question de la responsabilité (article 5). En cas de contamination, qui sera responsable et de quoi ? Selon la loi, ce sera principalement l’agriculteur produisant des OGM. Le problème est qu’il ne sera pas toujours facile de déterminer de quel champ proviennent les OGM à l’origine de la contamination... Par ailleurs, le texte prend surtout en compte les préjudices économiques. Qu’en est-il des dommages environnementaux ou moraux ? L’agriculteur biologique dont la récolte est contaminée ne perd pas que de l’argent...

Quelles sont les enjeux pour les mois à venir ?
- D’abord, concernant l’article 1er de la loi il ne doit pas être modifié par les députés dans le sens d’un amoindrissement de la protection des cultures sans OGM.
- La transcription de la loi par décret : comment les cultures sans OGM seront-elles concrètement protégées.
- La composition du haut conseil des biotechnologies. Composé d’un comité scientifique et d’un comité économique, éthique et social. Il aura notamment pour mission de rendre des avis sur les autorisations de mise en culture de nouveaux OGM. Son rôle sera donc essentiel.

Il est à noter la dissonance gouvernementale dans cette affaire. François BAYROU a très justement soutenue Nathalie KOSCIUSKO MORIZET, dans sa volonté de dénoncer « un concours de lâcheté et d’inélégance » vis-à-vis de ses propres « amis » au sujet du texte, et visant par là son Ministre de tutelle Jean Louis BORLOO et Jean François COPE, lui-même président du groupe UMP à l’Assemblée.

Nous voilà donc avec un texte de loi voté par l’Assemblée et le Sénat et qui ouvre sans doute la boite de Pandore. Comment dans une démocratie, peut-il y avoir des pressions plus fortes que celle liée à la volonté d’une majorité de Français ? On voit les dangers d’une trop grande concentration (dépendance ?) des pouvoirs : l’opinion publique seule ne suffit plus, elle ne pèse plus rien face aux enjeux économiques et à la pression des multinationales. Le citoyen est spectateur et peut-être demain victime. Il peut voir ce qui a été voté certes, mais il ne peut pas agir pour faire valoir sa volonté, y compris lorsqu'elle est majoritaire dans le pays...

mercredi 30 avril 2008

> Simple éthique ou réglementation des Etats ?

Nous avons tous été plus ou moins touchés, et nous le sommes encore, par cette crise des subprimes, crise tout à fait symptomatique d’une économie débridée et d’un système néocapitaliste qui n’a pour seule règle que celle des marchés ; or le marché de son côté n’est régulé que par l’éclatement de la bulle spéculative. Certains pensent qu’il faut laisser faire, considérant que l’autorégulation des marchés y pourvoira… Mais il n’en est rien, car ce sont bien les interventions des banques centrales, c'est-à-dire l’argent des contribuables, qui finissent par servir d’autorégulateur, en couvrant les pertes d’intérêts privés, ce que certains appellent très justement, la privatisation des bénéfices et la collectivisation des pertes ! Alors quoi faire ?...

On commence à parler d’éthique, de moralisation de l’économie, que celle-ci doit se répandre dans le monde de la finance. Certes un peu de morale donnera bonne conscience aux acteurs, le temps que la crise passe et jusqu’à l’émergence d’une nouvelle bulle spéculative. On voit bien les limites que peut avoir l’éthique dans un système financier qui ne peut se réguler de lui-même. Comment peut il s’auto-corriger dans un tel déséquilibre financier alors même que personne ne semble pouvoir le contrôler ? Comment penser que la simple mise en place d’un cadre éthique dans le monde de la finance peut être suffisante ? Comment un organisme financier ou une entreprise internationale peuvent ils s’en tenir à des valeurs éthiques, si leurs concurrents ne s’en encombrent pas ?

De là à soutenir le concept d'états thaumaturges qui devraient intervenir sur tout, tel n'est pas notre propos. Mais dans la mesure où les acteurs de ces spéculations délirantes (en retournant leurs poches vides) se tournent régulièrement vers les Etats pour qu’ils interviennent, il devient donc nécessaire que ces Etats imposent les règles, plutôt que les subir...

Aux entreprises et aux organismes financiers de proposer leur cadre éthique et aux Politiques de légiférer pour que ce cadre soit respecté, avec cette idée, qu’une économie boursière saine est la contribution nécessaire à la bonne santé de l’économie réelle, telle que celle défendue par les valeurs du vrai libéralisme, c'est-à-dire une économie qui profite à la collectivité par la création de nouvelles richesses et par leur diffusion dans la société.

L’Europe dans sa Constitution aurait pu être le fer de lance, et prévoir cette réglementation, pour éviter ce capitalisme sauvage. Or cette Europe du Traité de Lisbonne n’en à rien fait, bien au contraire : elle prend pour modèle son grand frère Étasuniens ; en effet, par l’article 56 du traité de Lisbonne elle s’interdira toute restriction aux mouvements financiers, et par l’article 48, elle laissera l’opportunité au capital d’aller là ou les conditions lui seront les plus favorables. Le contexte actuel nous montre toutes les conséquences qu’auront ces deux articles.

Le libéralisme économique, comme toute forme de liberté, ne peut fonctionner que s’il est soumis à des règles ; il n’y a pas de liberté s’il n’y a pas de réglementation ; celle-ci devrait permettre de rentrer dans une logique de privatisation des bénéfices, certes et de privatisation des pertes. Ne serait ce pas là, les bases minimum pour permettre l’instauration de l’éthique dans le monde des affaires et mettre les spéculateurs face à leur inconséquence ?

Quelques outils de régulation peuvent être mis en place par l’Europe, comme par exemple le plafonnement des dividendes financiers des actionnaires par des mesures fiscales, qui en revanche favoriseraient l’investissement et la répartition salariale ; mais également par la mise en place d’un principe des taux d’intérêts dédoublés, un taux pour l’investissement et la consommation c'est-à-dire à destination de l’économie productive, et un autre taux destiné, lui, aux organismes financiers , qui se verraient ainsi privés d’une source d’argent bon marché qui ne vise qu’à servir ces schémas purement spéculatifs et contreproductifs.

Tout est question de volonté politique ; le libéralisme oui bien sur, mais encadré et réglementé comme il se doit. Il n’est pas question d’aller vers une forme d’économie planifiée. Il n’est pas question non plus pour les états de jouer les ambulances à chaque crise pour stopper les hémorragies financières d’intérêts privés, mais au contraire de prévoir, en se dotant des outils nécessaires, pour que ces plaies de la finance privée ne soient plus supportées par la collectivité. Être libéral c’est surtout être conscient de la limite des libertés en posant les jalons légaux pour la préserver en veillant à ce que le système reste équilibré et juste.

dimanche 27 janvier 2008

> Mise en place du bureau départemental élargi

Par décision du Bureau Départemental "Vosges" du Modem, en fonction jusqu'à présent, il a été décidé samedi 19/01/08 de procéder à la désignation d'un Bureau Départemental Elargi (jusqu'au prochain renouvellement statutaire), pour tenir compte de l'évolution de notre mouvement et mieux représenter toutes celles et tous ceux qui ont adhéré aux idées défendues par François BAYROU depuis bientôt un an.

Pour notre circonscription, les représentants sont :
- Vincent CLAUDEL,
- Jean Charles FOUCHER,
- Gilbert JANCOVICI,
- Denis JEANJACQUOT,
- Laurent MARIE,
- Gérard MICHEL.

Ci-dessous la vidéo tournée par ImagePlus à l'issue de l'installation du Bureau Départemental Elargi.

mardi 15 janvier 2008

> Tous MoDem ?

Communiqué de presse de Nathalie MERCIER, suite à un article paru dans la presse locale ce mardi 15/01/08 à propos des élections cantonales :

J’ai appris en lisant l’Est Républicain du 15 janvier dans un article paru en pages Vosges intitulé « Des Cantonales qui promettent » que Monsieur Patrick LAGARDE, Maire de CLEURIE se présenterait contre le Président Christian PONCELET sur le canton de Remiremont. J’ai également appris avec surprise que Monsieur LAGARDE, suppléant du Député UMP François VANNSON lors des dernière légilsatives, se réclamait désormais du Mouvement démocrate ( MoDem ).

Je me se réjouis bien entendu de l’intérêt porté de part et d’autre au mouvement de François BAYROU, mais tiens à préciser qu’à ce jour, Monsieur LAGARDE n’est ni adhérent ni même sympathisant du Mouvement Démocrate Vosges et ne saurait décider unilatéralement de l’investiture de notre parti.

Nathalie MERCIER
Présidente de la Fédération du Mouvement Démocrate Vosges

dimanche 13 janvier 2008

> Scrutin départemental pour les représentants au CN

Conformément aux statuts adoptés lors du congrès fondateur de Villepinte, celles et ceux qui le souhaitaient ont pu déposer des listes régionales pour candidater à la représentation de la Lorraine au Conseil National. Comme explicité dans l'article précédent, il n'y a qu'une seule liste "en course" pour cette représentation dans notre région.

Néanmoins, les mêmes statuts prévoient, quoi qu'il en soit, que chaque département doit organiser un bureau de vote, pour soumettre cette désignation au vote des adhérents. Ce sont les adhérents qui élisent leurs représentants au conseil national, par leur suffrage porté sur les listes en concurrences.

Dans notre département, le scrutin concernant les élections au Conseil National du Mouvement Démocrate se tiendra :

le samedi 19 janvier 2008 de 10h30 à 17h00
à l' Auberge du Cheval Blanc , 8 route Nationale à Jeuxey (entre Epinal et Deyvillers).

Le matériel de vote sera disponible directement au bureau de vote.

Pour information les procurations sont autorisées, à raison d'une par personne et nécessite une autorisation de la personne représentée (nous contacter pour davantage de précisions dans ce cas).

Attention, pour pouvoir voter, chacun doit se munir de sa carte d'adhérent Mouvement Démocrate, ou à défaut de sa carte d'adhérent UDF de l'année 2007.

mercredi 9 janvier 2008

> Représentation régionale au Conseil National du Modem

Conformément aux statuts adoptés à Villepinte, chaque région dispose de représentants pour le Conseil National du Modem. Les éventuelles listes en concurrence devaient être déposées avant le 1er janvier 2008. Pour notre région, une seule liste a été déposée, conduite par Gilbert SCHUH.

Plus précisément, en voici la composition (6 titulaires + 3 suppléants) :

TITULAIRES :
1 - Monsieur Gilbert SCHUH – Moselle-Est
2 - Madame Laura TARED – Moselle / Agglomération messine
3 - Monsieur Franck-Olivier POTIER – Meurthe-et-Moselle / Agglomération nancéienne
4 – Madame Nathalie MERCIER-MADIOT – Vosges
5 – Monsieur Jean-Marie COUSIN – Meuse
6 – Madame Isabelle KARLESKIND – Meurthe-et-Moselle - Nord

SUPPLÉANTS :
7 – Docteur Samuel ZONATO – Moselle - Fensch
8 – Madame Dominique ARNAUD – Vosges – Saint-Dié
9 – Monsieur Jean CHEVALIER - Meuse