mercredi 30 juillet 2008

> Organisation des élections aux instances départementales

Trois élections internes auront lieu le 27 septembre prochain dans chaque département :
- la présidence départementale (5 sièges - scrutin de liste - sans panachage),
- le conseil départemental (20 sièges - scrutin de liste - sans panachage),
- les représentant départementaux à la conférence nationale (9 sièges pour notre département – scrutin de liste – sans panachage).

Pour ces trois élections, le Comité national de Conciliation et de contrôle (CCC), conformément aux statuts et aux décisions du Conseil national, a fixé le calendrier suivant :

- Date limite de dépôt des listes de candidats aux 3 élections : 31 août 2008.

- Date limite de réception par la commission électorale départementale des professions de foi : 10 septembre 2008

Conformément au Règlement intérieur national, l'ensemble des opérations de vote est placé sous l'autorité de la commission électorale départementale (comelec-modem88@laposte.net).

Si vous souhaitez être candidat à l'une ou l'autre de ces élections, il vous appartient donc, dans l'hypothèse où vous ne souhaitez pas (ou n'avez pas la capacité de) constituer votre propre liste, de vous rapprocher de la commission électorale départementale (mail : comelec-modem88@laposte.net).

Nous vous rappelons par ailleurs que sont électeurs aux élections du 27 septembre, sous réserve de validation des listes électorales :
* les nouveaux adhérents 2008 ayant adhéré du 1er janvier au 27 juin ;
* les adhérents ayant adhéré en 2007 ou 2006 s'ils se mettent à jour de cotisation jusqu'au jour du scrutin ;

Précisons enfin que, la qualité d'électeur est requise pour être éligible.

jeudi 10 juillet 2008

> Consultation des adhérents du Mouvement Démocrate : report de la date limite de vote

Sur proposition de Gilles Artigues, Médiateur national des adhérents, le Conseil national, dans sa réunion du 9 juillet 2008, a décidé à l'unanimité de repousser au jeudi 17 juillet minuit (cachet de la poste faisant foi) la date limite de vote pour la consultation des adhérents.

Nous vous rappelons que le courrier que vous avez dû recevoir doit comprendre :
• une lettre de François Bayrou,
• un bulletin d'adhésion ou de ré-adhésion (si vous n'êtes pas à jour de cotisation 2008),
• le texte de la contribution de François Bayrou,
• les modalités de vote avec votre carte d'électeur nominative,
• un bulletin de vote,
• une petite enveloppe bleue,
• un formulaire d'inscription pour l'Université de rentrée 2008.

Si toutefois, il vous manque :
• le texte de la contribution : télécharchez le texte en CLIQUANT ICI
• votre carte d'électeur : remplacez-la par la photocopie de votre carte d'adhérent ou d'une pièce d'identité
• le bulletin de vote : téléchargez le fichier en CLIQUANT ICI et découpez le bulletin de vote
• l'enveloppe bleue : prenez une petite enveloppe
• le bulletin de réadhésion : téléchargez le bulletin en CLIQUANT ICI ou adhérez en ligne en CLIQUANT ICI
• le formulaire d'inscription pour l'Université de rentrée : inscrivez-vous en ligne en CLIQUANT ICI

N'oubliez pas de voter, votre participation est essentielle !

vendredi 4 juillet 2008

> Du pétrole dans les asperges…

L’INSEE vient d’annoncer jeudi dernier son inquiétude sur le taux de croissance économique de notre pays pour cette année. Sans vouloir entrer dans un déballage de chiffres, pas toujours faciles à lire et analyser pour le commun des mortels, il apparaitrait en fait que le pouvoir d’achat va devoir stagner assez durablement… La hausse des prix à la consommation resterait forte, de l’ordre de + 3,2 % pour l’année avec même un pic à + 3,6 % en juillet ! Bref un niveau d’inflation inobservé depuis 1991 !

Dans la morosité générale qui règne actuellement, l’INSEE commence à se faire mal voir par Bercy et Matignon ! Madame Lagarde a beau juger les prévisions « exagérément pessimistes », il n’empêche que la promesse électorale de Nicolas Sarkozy, se voulant être le “Président du pouvoir d’achat ”, est encore mise à mal !
Les carburants et les produits alimentaires sont les principaux responsables de cette inflation des prix, et aucune mesure gouvernementale concrète ne semble se dessiner à l’horizon…

Concernant les produits pétroliers, Monsieur Fillon a déclaré, la semaine dernière lors d’une visite en Alsace, que baisser le prix des carburants serait un « contresens historique », qu’il ne faut pas encourager à la consommation d’hydrocarbures. Cependant, le Chef du Gouvernement oublie de préciser que la hausse a été pour le moins brutale et que les 74 % et 67 % de taxes, respectivement sur l’essence et le gazole, lui sont précieuses… L’or noir n’a jamais aussi bien porté son nom !

Pour l’achat des produits alimentaires, il est clair que nous devrons, tôt ou tard, modifier notre comportement. Nous ne pouvons pas d’un côté nous résoudre à faire des efforts sur notre consommation de carburant, et d’un autre laisser “ inonder ” nos étals de fruits et légumes à faible coût de revient, mais grands consommateurs d’énergie. Les produits de “contre-saison ”, venant parfois de l’autre bout du monde, présentent en effet, en plus d’être gustativement de mauvaise qualité, l’inconvénient de dépenser du carburant en grande quantité pour arriver sur nos marchés. Sans parler des cultures sous serres en plein hiver, comme les tomates de Hollande par exemple. Monsieur Fillon pourrait alors parler de « contresens gastronomique » !
L’organisation mondiale WWF a d’ailleurs récemment démontré que pour acheminer au mois de février, jusqu’en Europe une botte d’asperges du Pérou, il fallait brûler environ 5 litres de pétrole…

Aujourd’hui pour répondre à ce problème de pouvoir d’achat des denrées alimentaires, des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), se développent. Il s’agit en fait d’un partenariat basé sur un engagement mutuel entre une ferme, souvent biologique, et un groupe de consommateurs. Ces derniers soutiennent l’exploitation en achetant individuellement à l’avance une part de la récolte saisonnière. Ce soutien sert à couvrir le budget de la ferme et la rend opérationnelle.

Il serait bien de créer et soutenir davantage d’organisations de ce type, comme celles qui existent déjà à Gérardmer, en Déodatie ou à Senonges, surtout que notre département des Vosges concentre 51 % des 234 agriculteurs bio que compte actuellement la Lorraine !

Comme l’on dit souvent, en France on n’a pas de pétrole mais des idées… et quelques bonnes asperges aussi !